Interview de Jérémy Camus, vice-président de la Métropole de Lyon, délégué à la politique agricole, l’alimentation et la résilience du territoire
Toute personne qui s’intéresse de près ou de loin aux questions alimentaires à Lyon le connaît. Lui, c’est Jérémy Camus, élu vice-président de la Métropole de Lyon, délégué à la politique agricole, l’alimentation et la résilience du territoire, en juillet 2020. Depuis 4 ans, il impulse une politique agricole et alimentaire ambitieuse. Il est présent lors des événements-clefs de la Métropole, prend la parole en ligne et lorsqu’il est en représentation pour donner la voix au projet porté par les Écologistes de rendre une alimentation saine et durable accessible à l’ensemble des habitants de la Métropole. Engagé, convaincu et convaincant.
Ce qu’on sait moins, c’est d’où il vient et comment il en est arrivé là. Au SIRHA, en début d’année 2025, j’ai eu l’occasion de croiser Jérémy et de l’interpeller sur son parcours. Il m’a semblé évident de creuser plus avant en lui proposant cette interview. Vous y apprendrez donc comment, d’un simple citoyen, il est devenu homme politique et pourquoi. Mais aussi quels sont ses projets phares et ses plus grandes fiertés pour ce mandat qui prendra fin en mars 2026.

Quel a été votre parcours professionnel avant votre engagement politique ?
J.C. : Je viens de la ruralité : je suis originaire de la Haute-Marne, où j’ai vécu mes 18 premières années. Je ne m’étais pas destiné à être élu. J’ai fait une école de commerce et me suis orienté vers de l’audit financier. Je me suis rendu compte assez vite que cela n’était pas ma vocation et j’ai décidé de démissionner au bout de deux ans d’expérience professionnelle. J’ai repris mes études à la Sorbonne avec comme envie de d’apporter ma pierre à l’édifice, de participer à la vie de la cité. J’ai donc fait un DESS portant sur l’aménagement du territoire et le développement local. J’ai travaillé pendant à peu près une dizaine d’années au service d’élus locaux. D’ailleurs, ma première mission, c’était dans ma région d’origine, à Langres, en Haute-Marne, où j’ai accompagné pendant quasiment trois ans les élus locaux en matière de développement économique local.
Quand êtes-vous arrivé dans la région lyonnaise ?
J.C. : J’ai commencé ma vie amoureuse et familiale à Lyon, c’est ce qui m’a amené sur le territoire lyonnais en 2006. Au bout de dix ans de travail au contact d’élus, j’avais envie d’être acteur, en fait, et plus simplement conseil ou chargé de mission. J’ai eu une révélation à un moment donné concernant le crowdfunding : si aujourd’hui tout le monde connaît bien ce type de financement participatif, à l’époque, cela n’existait pas en France. En 2012, j’ai donc créé l’une des premières plateformes de crowdfunding en France, qui s’appelait Xetic. L’objet de cette ONG était surtout de financer des projets de micro-entrepreneurs dans les pays dits en voie de développement, en particulier en Afrique du Nord.
J’ai constaté rapidement que j’avais atteint mon plafond de verre avec mes petits moyens d’association locale. Je me suis donc associé avec une autre structure beaucoup plus grosse : Entrepreneurs du monde. Nous avons fusionné nos projets et j’ai été administrateur de cette nouvelle structure pendant quelques années.
Vous êtes passé par l’économie sociale et solidaire, n’est-ce pas ?
J.C. : Oui, j’ai intégré Ronalpia, l’incubateur basé à Vaise (Lyon 9) en 2017. J’y avais été incubé pour porter le projet Xetic. J’ai été accompagnateur d’entrepreneurs sociaux pendant quelques années avant de prendre la mission de développement de l’incubateur en milieu rural. Il y avait à l’époque des structures à Lyon, Saint-Étienne et Grenoble mais rien dans le monde rural. C’est aujourd’hui la stratégie de Ronalpia : développer les territoires qui ne sont pas couverts.

Votre engagement politique a été précédé d’un engagement citoyen. Comment cela s’est-il passé ?
J.C. : Mon engagement date de notre installation dans le Val de Saône avec mon épouse. À notre arrivée à Lyon, on s’est installés dans le cœur de Lyon, comme beaucoup. Au bout d’un moment, étant tous les deux ruraux, elle du Haut-Doubs et moi de la Haute-Marne, on a cherché un mode de vie plus rural, correspondant à ce avec quoi on avait grandi. Nous nous sommes installés à Albigny-sur-Saône en 2009.
Dans le Val de Sâone, on a trouvé une ambiance de village mais on n’a pas retrouvé ce qui nous avait animés quand on était plus jeunes, c’est-à-dire une forme de solidarité, d’interconnaissance entre les habitants. On a donc cherché à créer des liens solidaires et amicaux. J’ai lancé un mouvement citoyen en 2012, en même temps que je fondais mon ONG Xetic. On a créé un forum ouvert sur le territoire pour voir comment on pouvait susciter un intérêt autour d’initiatives citoyennes et générer de l’entraide. Au départ, on était moins d’une dizaine de personnes à animer ce territoire de cette façon-là. Plusieurs initiatives sont nées, dont un SEL (Système d’Échange Local) dans le Val de Saône, qu’on a appelé le SEL des cabornes*. On a ainsi développé une petite communauté d’entraide autour de cet outil. Est également né un projet d’épicerie collaborative sur le territoire, sur lequel on a beaucoup travaillé.
*Les cabornes sont les cabanes de pierre sèche des Monts d’Or lyonnais. Construites avec les fameuses pierres dorées locales, elles abritaient vignerons et ouvriers journaliers.
Comment s’est opérée la transition vers votre engagement en tant que membre des Écolos au sein de la Métropole de Lyon ?
J.C. : En 2017, suite à l’élection d’Emmanuel Macron, j’ai pris la décision de m’engager politiquement. J’avais besoin d’adhérer à un mouvement politique. J’ai donc pris ma carte chez les Écologistes. Je n’ai jamais été intégré dans les organes du parti. Mon engagement visait plutôt à montrer que j’étais solidaire d’une cause qui me plaisait. J’avais besoin d’appartenir à une famille politique, en fait. Dans le Val de Saône, on n’était que trois encartés à l’époque ! On se voyait mais ce n’était pas la dynamique qui était la plus porteuse. La plus porteuse, c’était vraiment la dynamique citoyenne.
Puis, en 2019, alors que c’était l’engagement citoyen qui primait dans mon emploi du temps, un membre du parti est venu me voir en m’expliquant que l’élection métropolitaine allait se jouer avec un nouveau mode de scrutin. Ce mode de scrutin sous-entendait de créer des listes électorales par circonscription. Dans la circonscription du Val de Saône, nous étions trois adhérents grosso modo à ce moment-là. On s’est retrouvés avec cette personne, tous les quatre, dans mon garage, que j’étais en train d’aménager pour que mon épouse puisse y faire ses consultations.
« C’est maintenant ou jamais qu’on doit créer une liste »,
nous a dit le membre des Écologistes.
Cette phrase a résonné en moi : entre mon implication auprès des élus pendant dix ans et ma disponibilité de l’époque, j’étais prêt pour me lancer dans une aventure électorale. J’ai donc consulté mes co-adhérents et leur ai proposé ma candidature comme tête de liste pour mener l’élection métropolitaine. C’est comme ça que je me suis retrouvé à participer à cette grande aventure de la Métropole de Lyon, sans avoir vraiment l’ambition de devenir vice-président à l’époque. Mon objectif était d’amener les gens à se politiser et prendre part au débat et à une cause, comme je l’avais fait en 2017.
Une de mes grandes satisfactions de ce mandat, c’est surtout d’avoir fait vivre l’écologie sur un territoire qui n’était pas du tout engagé dans cette voie-là politiquement, et d’avoir multiplié par dix le nombre d’adhérents. On est passé de 3 à 30 adhérents sur le Val de Saône. On était en concurrence directe avec des forces politiques beaucoup plus anciennement installées sur ce territoire, et de droite. Je suis très fier d’avoir réussi à mener une campagne hyper joyeuse, hyper engagée, à montrer que l’écologie est une force politique à part entière sur ce territoire, contrairement à l’image d’Épinal qu’on peut avoir des Monts d’Or.

Hôtel de la Métropole de Lyon – Crédit photo : Thierry Fournier
Vous avez été élu vice-président délégué à la politique agricole, à l’alimentation et à la résilience du territoire. Ce n’était pas vos sujets à l’origine.
J.C. : Je suis en effet arrivé en portant la casquette économie sociale et solidaire. J’étais clairement plus à l’aise avec ces éléments-là. Le raisonnement a été le suivant : la typologie du territoire sur lequel j’ai été élu était rurale, avec une présence agricole forte et une dynamique liée au Syndicat Mixte Plaines Monts d’Or. Il y avait donc une logique à ce que cette délégation agriculture-alimentation qu’on avait tous voulu créer dans l’exécutif revienne à ce territoire-là et, par conséquent, à la tête de liste élue sur ce territoire.
Ces sujets, je les ai au fond de moi depuis tout petit puisque l’endroit où je suis né est hyper rural et complètement agricole.
Une partie de ma famille était agricultrice, du côté de ma grand-mère paternelle. C’est un monde que je connais bien et je connais aussi les difficultés que les gens ont dans ce domaine-là, en particulier sur ces zones de la diagonale du vide. Je ne suis pas complètement hors sol par rapport à ce sujet, même si je n’ai pas de compétences techniques. Mais on ne demande à un élu d’être agriculteur ou technicien !
Le volet social de l’alimentation vous tient aussi beaucoup à cœur.
J.C. : Complètement ! Il y a un volet amont à l’alimentation, avec toute la partie production, mais il y a aussi un volet aval, qui a trait aux mangeurs et notamment à ceux qui n’ont pas les moyens de manger correctement. J’ai participé à l’émergence de l’AMAP de Curis-au-Mont d’Or. On a mené une réflexion sur la façon d’accéder à une alimentation saine en ayant un pouvoir d’achat limité. La question est de savoir comment on crée du lien entre ces deux volets, ces deux mondes, et comment on arrive à faire que le système soit plus vertueux aussi avec le monde qui nous entoure et l’environnement.
Je n’étais pas destiné aux questions agricoles et d’alimentation mais ces sujets relèvent désormais de la passion chez moi !
Quelle a été la feuille de route construite par les Écologistes sur ces sujets, justement ?
J.C. : La collectivité de la Métropole de Lyon n’était pas structurée pour avoir une politique ambitieuse sur ce sujet. Il y avait deux ETP (emplois à temps plein) à l’époque, deux personnes, pour porter une feuille de route sur des sujets dont le budget avait été multiplié par quatre à notre arrivée. Aujourd’hui, une douzaine de personnes constituent le service et travaillent sur les enjeux d’alimentation et d’agriculture. Le budget de 12 millions d’euros sera complètement consommé d’ici à la fin du mandat.
Une de mes grandes fiertés, c’est d’avoir insufflé au sein de cette collectivité une dynamique autour de l’agriculture et de l’alimentation. Ces sujets ont une place légitime, à part entière, dans les politiques publiques que mène cette grande maison. Je me dis que c’est quelque chose qui va durer dans le temps, sauf en cas de virage réel du fait d’une alternance politique. Les personnes du service ont leurs compétences et leurs qualités. Notre politique est reconnue au niveau national et international. C’est un bel actif que je laisserai, quoi qu’il arrive dans cette Métropole.
En matière d’agriculture et d’alimentation, nous sommes partis d’une quasi page blanche et en avons fait une politique publique exemplaire.
La Métropole de Lyon se démarque-t-elle vraiment d’autres territoires en matière d’agriculture et d’alimentation ?
J.C. : La politique de la Métropole de Lyon se démarque en matière d’agriculture et d’alimentation parce qu’elle considère toute la chaîne de valeur. Ce qui fait notre chance, c’est d’avoir cette grande collectivité qui a à la fois un département et une intercommunalité. Elle peut ainsi agir sur plein de leviers de politiques publiques, tels que l’urbanisme. Et l’urbanisme, typiquement, c’est sanctuariser les terres agricoles.
Parmi mes grandes satisfactions figure l’installation de la trajectoire ZAN (Zéro Artificialisation Nette), même si elle est aujourd’hui en train de perdre de sa puissance au niveau national. Nous, on maintient le cap et on va sauver et sauvegarder les terres agricoles. Et autant dire que c’était un vrai challenge parce que, sur les dernières années, 1 000 hectares de terres agricoles avaient été artificialisés sur la Métropole de Lyon. Et nous, on maintient notre engagement sur le foncier : d’ici à la fin du mandat, on va sanctuariser quasiment 3 000 à 4 000 hectares de terres agricoles.
Notre territoire métropolitain est un des rares à maintenir le cap sur le Zéro Artificialisation Nette. En France, tout le monde retourne en arrière.
L’engagement de la Métropole s’est aussi porté sur l’agriculture biologique.
J.C. : En effet, on est un des rares territoires à avoir une action aussi poussée sur le développement de l’agriculture biologique. Cela passe par de l’aide directe aux agriculteurs bio : près de 3 millions d’euros ont été dépensés pendant notre mandat pour soutenir près de 200 projets d’agriculture, dont 90 % en agriculture biologique. Notre objectif est aussi d’arriver, à la rentrée 2025, à avoir 75 % de bio dans nos cantines. À l’heure où les agriculteurs sont fragilisés par des décisions nationale, où l’Agence bio est menacée, c’est une preuve de soutien importante de notre collectivité à la filière bio.
Au regard de votre parcours et votre engagement citoyen, qu’est-ce qui fait le plus sens pour vous dans votre mission en tant que vice-président à l’agriculture, l’alimentation et la résilience du territoire ?
J.C. : Une de mes grandes fiertés c’est de me dire que le monde agricole aujourd’hui voit bien les actions des politiques menées en matière agricole et leur efficacité. Concrètement, on commence à voir la courbe de fermes non reprises changer de direction. Avant notre mandat, on perdait à peu près 100 agriculteurs tous les 10 ans à la métropole de Lyon. La courbe commence à s’inverser : on est identifié comme un territoire attractif d’un point de vue agricole parce qu’il y a un soutien fort de la collectivité, grâce à la préservation des terres, à l’aide directe et aux achats dans les cantines.
Ce que j’ai aimé aussi, c’est d’être au contact du monde agricole et d’arriver à avoir une relation de confiance avec eux. C’est d’ailleurs ce qui a été à l’origine de mon podcast, Court Circuit : parler des agriculteurs et agricultrices que je côtoie, de la relation vivante, nourrissante, que j’ai avec eux. J’ai envie que les gens qui n’ont pas accès au monde agricole puissent entendre les voix de ces personnes qui s’expriment sur leur métier avec leurs difficultés mais aussi leurs projets et leurs réussites.
Vous portez vaillamment, au niveau de la Métropole de Lyon, le projet de Sécurité sociale de l’alimentation.
J.C. : Au même titre que la relation que j’ai pu avoir avec les producteurs, je suis très heureux d’avoir entamé un réel dialogue démocratique avec les habitants sur la question de l’alimentation. J’ai beaucoup muri sur le sujet politiquement à force de rencontrer les paysans et les mangeurs, à force d’être confrontés à des visions politiques différentes, que ce soit localement ou nationalement.
Je vais consacrer la fin de mon mandat à la défense d’un projet politique autour de l’alimentation.
La création d’une Sécurité sociale de l’alimentation peut être la réponse à la précarité alimentaire et aux problématiques de santé de beaucoup d’habitants dans leur choix alimentaire. Mais elle peut aussi être une réponse à la crise agricole si on oriente les achats liés à cette sécurité sociale de l’alimentation vers les agriculteurs de notre territoire. Je m’investis beaucoup, d’un point de vue politique, sur la façon dont on défend, à travers une expérimentation concrète*, un projet de société plus global qui vise à garantir une alimentation saine à tous les habitants de ce pays, grâce à une solidarité nationale. Au même titre qu’Ambroise Croizat a mis en place la Sécurité sociale en 1945 qui permet, aujourd’hui, à toutes et tous dans notre pays d’avoir la capacité de se soigner quels que soient leurs revenus, je rêve d’une Sécurité sociale de l’alimentation.
* Une expérimentation de caisse locale de l’alimentation est en cours à Lyon 8 avec de nombreux partenaires.
Le mot de la fin ?
J.C. : Quand je me suis engagé politiquement, en 2017, j’ai eu l’intuition qu’on aurait affaire à un mouvement politique qui irait plutôt en destruction des acquis sociaux qu’en construction de nouveaux acquis. J’étais dépité quand l’élection d’Emmanuel Macron a été confirmée. Je suis convaincu que l’alimentation est un sujet qui peut amener à réenchanter une politique sociale. On le constate localement : on voit des gens qui recréent de la démocratie locale autour de l’alimentation et s’engagent sur d’autres sujets à l’échelle de leur quartier à cette occasion.
La Sécurité sociale de l’alimentation constitue un vrai projet, mobilisateur, remobilisateur. Je rêve qu’on généralise les expérimentations de caisses locales afin de passer à une solidarité nationale autour de l’alimentation, qui viendra aussi en soutien du monde agricole. Ce projet n’est pas utopique : il est même vraiment possible au regard de ce qu’on voit déjà en termes d’impacts locaux suite aux expérimentations. Je l’appuyerai politiquement par tous les moyens
Ce qui me meut vraiment, c’est recréer de la solidarité nationale autour du sujet de l’alimentation.
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Où retrouver Jérémy Camus ?
Sur LinkedIn, où il publie régulièrement
Sur son podcast, Court Circuit, aussi présent sur Facebook
Et bientôt en librairie, avec son roman co-écrit avec Lætitia Chalandon et illustré par Emmanuel Prost (sortie prévue début 2026) !

Jérémy Camus et son ânesse Suzette lors de la Transhumance de 2024 dans la Métropole de Lyon (à sa gauche, Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon)


Un peu trop beau pour être vraiment vrai.
Omise presque totalement la question Alimentation et Santé. La chimie partout dans nos assiettes, notre santé foutue en l’air. Quelles actions de prévention et d’information aux citoyens, ne serait- ce que ceux de la 5eme circonscription ?
Merci pour votre commentaire.
La question de la santé n’est clairement pas omise, notamment dans le projet de Sécurité sociale de l’alimentation, l’alimentation étant le premier médicament.
Cela dit, j’entends vos préoccupations sur la « chimie dans nos assiettes ». Je ne suis pas là pour défendre le travail de l’équipe écologiste en place, juste pour informer de ce qui est fait. Je ne sais en l’occurrence pas ce qui a été mené (ou pas) comme actions de prévention et d’information aux citoyens de la 5e circonscription concernant les PFAS, pour nommer le problème n°1.
Médiacités (média en ligne indépendant) suit les promesses énoncées par les Écologistes de la Métropole et de la mairie de Lyon afin de voir si elles ont été tenues. Je vous invite à consulter le lien, vous y trouverez peut-être des informations qui vont dans le sens de vos besoins : https://www.mediacites.fr/radar/lyon/promesses/