Quel est le secret de la réussite ? Comment parvenir au bonheur ? Comment considérer les échecs ? J’ai écouté 3 podcasts et résume ici leurs idées-clefs, qui vont vous permettre d’avancer sur la route du succès.
Réussir, croître, grandir : ces verbes nous poursuivent tout au long de notre vie, que l’on soit entrepreneur·e ou salarié·e. Réussir sa vie à 50 ans (l’âge que j’ai atteint il y a quelques mois !!), est-ce avoir une Rolex ou partir en reconversion pour vivre au plus près de ses aspirations professionnelles et personnelles ? Et échouer, est-ce grave, docteur ? Trois podcasts écoutés récemment m’ont éclairée sur le sujet, en remettant à sa place la notion d’échec et redéfinissant celle de croissance et de bonheur. Je vous livre la substantifique moelle de chacun, pour vous gagner du temps et surtout, vous inspirer à réfléchir à votre définition du succès.
Une autre idée de la croissance (par Change ma vie)
L’excellent podcast de développement personnel Change ma vie, créé par l’ex-blogueuse et autrice culinaire Clotilde Dusoulier, a récemment abordé le thème de la croissance : il fait en effet partie des valeurs de son entreprise. Croître, c’est devenir la « version suivante de nous-même », selon elle : non pas une personne plus importante ou plus digne d’amour mais une personne qui se connaît de mieux en mieux, est de plus en plus libre et va vers ce à quoi elle aspire (le sens, l’impact sur le monde). En voilà une vision qui change des projections consuméristes et productivistes qu’on nous assène au quotidien, non ?
Choisir ses challenges
Les opportunités de croissance professionnelle comme personnelle sont, d’après Clotilde, des occasions de se sentir pleinement vivant·e. Elle oppose ces occasions à l’inconfort généré par le fait de faire du sur-place dans sa vie. La croissance elle aussi génère de l’inconfort et des doutes. Mais elle est également source d’ « échecs productifs », d’exaltation et de fierté. Il s’agit de choisir des challenges qui ne sont ni trop petits, ni trop grands, pour avoir à la fois l’envie et le courage de les relever et ne pas s’épuiser à le faire.
Se parler en termes positifs
Enfin, Clotilde indique que la façon dont nous choisissons de penser et de nous parler dans ces moments inconfortables de croissance est clef : est-on prêt à s’encourager soi-même « au milieu du gué » et à s’apporter les ressources dont on a besoin ? Le discours intérieur, la petite voix qui nous susurre des mots positifs ou non à l’oreille fera la différence. Il s’agit d’être notre meilleur·e allié·e dans notre croissance.
Durée de l’épisode 234 de Change ma vie (en français) : 15 minutes
L’échec : une étape nécessaire pour apprendre (par Brooke Castillo)
Selon Brooke Castillo, fondatrice de The Life Coach School (où s’est formée Clotilde Dusoulier !…) et coach de vie, l’échec est une notion subjective, relative. Nous avons tellement peur de l’échec que nous ne tentons rien, n’allons pas au bout de nos envies. L’échec nous paralyse : nous laissons nos émotions liées à l’échec nous paralyser.
Se tromper… et se tromper encore !
Ce n’est qu’à la condition d’accepter de se tromper, de faire erreur, d’échouer, que nous pourrons aller de l’avant : produire du contenu (sic !), commercialiser un produit ou un service, créer une entreprise. Le succès, l’argent et la gloire ne seront peut-être pas au rendez-vous mais l’apprentissage, si ! Ce n’est qu’en essayant et essayant encore, en laissant libre cours à notre créativité, en contribuant au monde par l’expression de nos envies profondes, que nous pourrons apprendre, progresser, devenir plus forts et gagner confiance en nous… et réussir. J’adore le côté américain, volontaire et proactif des podcasts de Brooke. Sa conclusion ? « Si vous avez peur, si vous avez des doutes, c’est que vous vous y prenez bien. (..) Il faut tomber et se relever. Une centaine de fois. »
Durée de l’épisode 416 de The Life Coach School (en anglais américain) : 15 minutes
Le bonheur en deuxième partie de vie (par Arthur Brooks)
Vous connaissez Oprah Winfrey, la célèbre animatrice et productrice de télévision ? Elle anime des Super Soul sessions super inspirantes. L’un de ses derniers invités était Arthur Brooks, chercheur en sciences sociales, professeur à Harvard et auteur du livre « From Strength to Strength – Finding Success, Happiness and Deep Purpose in the Second Half of Your Life ». Il n’a pas encore été traduit en français mais figure dans la liste des livres recommandés par le New York Times. Le sujet ? La définition du succès et du bonheur en deuxième partie de vie. Cela a forcément retenu l’attention de la nouvelle quinqua que je suis !
Arthur Brooks a découvert que la moitié de la population après 65-70 ans se sentait plus heureuse qu’avant tandis que c’était le contraire pour l’autre moitié. Parmi elle, des personnes qui avaient eu beaucoup de succès dans leur vie, professionnel notamment. Il a mis en lumière une courbe du succès : vers 20-30 ans, nous connaissons un pic de cette courbe grâce à l’« intelligence fluide », qui nous pousse à être rapide et innovant (pensez à Elon Musk !).
Penser comme le Dalaï-Lama !
Il a noté un deuxième pic, de 60 à 80 ans, lié à un autre type d’intelligence, l’ « intelligence cristallisée » : c’est celle qui nous permet de transmettre, d’expliquer les choses aux autres (pensez au Dalaï-Lama !). C’est le « cerveau du grand-père/mère », étudié par les neuro-sciences. En utilisant cette intelligence qui se développe à partir de 50 ans, nous pouvons nous poser les bonnes questions, devenir un mentor et être au service des autres. La clef du bonheur en deuxième partie de vie est là pour Arthur Brooks : capitaliser sur la sagesse acquise avec les années, être dans le don et l’amour. Les entreprises auraient tout intérêt à profiter de l’expérience de ces sages seniors, selon lui.
Privilégier l’amour et les relations humaines
Regarder en face ce qui nous fait peur, le fait que nous sommes en train de vieillir et allons décliner et mourir, constitue la meilleure façon de se sentir vivant·e et de redéfinir nos priorités. Qu’est-ce qui est le plus important pour nous : passer une heure de plus au travail ou rentrer s’occuper de notre famille ? Arthur Brooks a conclu que ce qui compte vraiment pour être heureux après 50 ans, c’est la foi, la famille, l’amitié et un travail au service des autres. Ce n’est pas l’argent, le plaisir, le pouvoir ou la célébrité. Il s’agit de se détacher des succès tels qu’ils ont été définis par la société, des fantasmes de réussite matérielle (easy for him to say, diront certain·e·s ! Cf. article de Forbes ci-dessous). Le secret du bonheur, ce sont les relations que nous avons construites au fil des années, pas les objets que nous avons acquis.
Durée de l’épisode super long et super exaltant de Oprah’s Super Soul (en anglais américain) : 53 minutes
Critique du livre (les études utilisées autant que le biais cognitif de l’auteur, mâle blanc américain ayant eu beaucoup de succès) par Avivah Wittenberg-Cox dans le magazine Forbes (en anglais).
Et vous, quelle est votre définition de la réussite et du bonheur ?
A-t-elle changé au fil des ans ?
Je me réjouis de lire vos réponses en commentaires !
NB : Si je me pose la question de la croissance et du succès, c’est que j’ai souvent l’impression de ne pas « y arriver », de ne pas être ou faire assez, de pouvoir toujours faire mieux ou plus (syndrome de l’imposteur et perfectionnisme font rarement bon ménage, mais je me soigne, grâce à l’écoute de podcasts notamment…). Et pourtant, au quotidien, je suis sur un chemin que j’aime. Je chéris ma liberté de freelance, les missions de rédaction de contenus effectuées pour mes clients et le temps que je peux consacrer à beaucoup de gens et d’activité qui me sont chers : mes enfants, mes amis, ma famille, mes activités sportives, mes balades dans la nature, mon développement personnel et spirituel et toujours et encore la lecture, l’écriture et la cuisine !…
NB 2 : Vous êtes entrepreneur·e ? Vous voulez que je vous accompagne sur votre chemin à vous, en dégageant du temps pour vous ? Externalisez votre communication en me confiant la rédaction de vos contenus rédactionnels.
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